La formation a eu lieu dans une grange des voisins, Bertrand et Aurore Dubois d'Enghien.
M et Mme Vandenabeele ont invité Adama Gandema, un maître bronzier du Burkina-Faso, à diriger cette formation qui a commencé fin de la semaine passée (les 1, 2 et 3 juin ) et qui va se terminer ces 6 et 7 juin.
Cette séquence temporelle est liée à la technique même du bronze à la cire perdue.
Comme le dit Catherine Verschure, elle même artiste confirmée " Après la création de nos œuvres en cire d abeilles et moulage en crottin et argile,il faut attendre quelques jours pour la fabrication du bronze, le coulage et le ponçage de nos pièces...".
Et Catherine de vous inviter :"Venez vivre avec nous ce week-end un peu de ce que nous avons vécu. Venez voir les sculptures et les artistes..."
Un beau week-end en perspective.
Nelly Deprez, une autre artiste en formation à Wanzoul, enthousiaste, renchérit :
"Je confirme que ce stage est vraiment enrichissant, autant dans la découverte de nouvelles techniques artistiques que dans les échanges de tranches de vie de chacun d'entre nous !
Merci à Nicole et Jean-Marie pour ce merveilleux accueil, pour l'empathie vis à vis de chacun d'entre nous, ainsi que pour le privilège de pouvoir les accompagner dans le récit de leurs nombreux voyages. Merci Adama pour ta gentillesse, ta patience et ta générosité; nous vivons de merveilleux moments de partage avec toi. Je vous invite le week-end prochain, à venir voir les travaux d'artistes talentueux et, modestement, les nôtres !"
Jean-Marie Vandenabeele rappelle les procédures liées à cette technique du bronze à la cire perdue :
Le modèle à reproduire est façonné en cire puis recouvert d'argile mélangé à du crottin de cheval (le moule). Pendant la cuisson de ce moule, la cire fond et s'échappe par des trous (évents) aménagés dans le moule. Le métal en fusion est alors versé dans le moule où il occupe la place laissée libre par la cire. Après refroidissement, on casse le moule (pièce unique) pour extraire l'objet fondu. On ne peut donc couler qu'un seul exemplaire de chaque modèle avec cette technique. L'objet démoulé peut alors être repris pour le limer, le marteler, le recuire si nécessaire. Ensuite, on peut décorer l'objet en le gravant, le ciselant ou l'émaillant.Quant à la patine (couleur), elle est donnée par un travail important à partir d’acides et de bases qui servent d’oxydant aux différents métaux qui entrent dans la composition de l’alliage bronze.
Les bronzes sont, pour la plupart, composés de plus de 60 % de cuivre (qui peut aller jusqu'à avoisiner les 95 %1) et d'une proportion variable, non seulement d'étain, mais aussi d'aluminium, de plomb, de béryllium, de manganèse et de tungstène, ainsi qu'accessoirement de silicium et de phosphore, mais pas de zinc en quantité notable (ne pas confondre avec le laiton, dont le terme anglais brass est souvent traduit par bronze).
Découvez à l'oeuvre des artistes qui découvrent avec Adama Gandema une technique tout à fait particulière : il y a là Catherine Verschure, Nelly Deprez, Michele Haenen, Olivier Velghe, Michel Poncelet, Christine Grégoire-Coenrats, Sandrine Dauwe, Anne -Marie Janssens, Chantal Wustefeld, Claude Rolin, Ellen Van Der Woude